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kankourang

20 novembre 2012

QUI DE Me AUGUSTIN SENGHOR OU DU PM ABDOUL MBAYE

QUI DE  Me AUGUSTIN SENGHOR OU DU PM ABDOUL MBAYE DEVRAIT OFFRIR SA DEMISSION AU PEUPLE SENEGALAIS ?

En l’espace d’un mois, deux hommes jusque-là au parcours intact et à la carrière bien tracée ont tour à tour occupé le devant de la scène médiatique. Il s’agit de  Me Augustin SENGHOR président de la Fédération Sénégalaise de Football et du PM Abdoul MBAYE. Le second aurait demandé la démission du premier à la tête de la FSF après l’élimination de l’équipe nationale et à la suite des incidents qui étaient survenus lors du match Sénégal-Côte- D’Ivoire. Aujourd’hui, c’est le PM lui-même qui est rattrapé par son passé de banquier dans une sombre affaire de " blanchiment d’argent »  et poursuivi dans une autre affaire d’escroquerie, de faux et usage de faux, pour laquelle il  serait convoqué au tribunal ce jeudi 15 Novembre et qui l’opposerait à un homme d’affaires.

Si pour Me Augustin SENGHOR, les faits qui lui sont reprochés et qui devraient motiver sa démission reposent sur l’élimination de l’équipe A tout en faisant table rase sur les acquis de la Fédération notamment la mise en place d’un championnat professionnel régulier, une qualification aux JO, et la coupe d’Afrique féminine etc. En réalité le Sénégal du football s’était rendu compte qu’en réalité Me Augustin est victime de ses idées et de son combat au sein de la CAF. Et nos autorités en échange de sanctions souples de la CAF pour le Sénégal ont préféré mettre sa tête à prix. Une connerie….

Au PM Abdoul MBAYE, qui pour les faits qu’on lui reprochait, avait  déclaré : « La loi contre le blanchiment d’argent au Sénégal date de 2004 et on parle de faits qui se sont déroulés en 1990. Le blanchiment n’existait pas avant. Ce qu’on me reproche ne correspond pas à ce que qui est défini par la loi. De l’argent qu’on blanchit ne passe pas par la Banque centrale. » A travers cette déclaration, le PM avoue et assume les faits qui lui sont reprochés et en même temps prouve que la gouvernance vertueuse que Macky a promis aux sénégalais est loin de la réalité.

Comment un premier ministre qui en l’espace d’un mois est rattrapé par son passé de banquier peut-il  diriger un gouvernement et s’acquitter correctement de son travail ? Comment la cour de cassation  va-t-elle se comporter devant le premier ministre le 15 novembre ? Comment le PM peut-il chapeauter un ministère de la bonne gouvernance alors que lui-même  est rattrapé par des faits hautement blâmables même si ces faits n’avaient pas étaient prévus par la loi mais qui restent tout de même aux antipodes de l’éthique et de la déontologie ? Enfin comment les autres Africains jugeront-ils le Sénégal ? Voici quelques questions qui mériteraient d’être posées et dont les réponses certainement montreront la voix à suivre pour le PM.

Plutôt que de réclamer sa démission au Président de la Fédération Sénégalaise de Football qui n’aura aucun effet sur la notion de bonne gouvernance, si ce n’est que pour faire plaisir à Hayatou, il faudrait commencer par se démettre soi-même. Sinon les Sénégalais soucieux de bonne gouvernance, réclameront ta démission, cher Premier Ministre. Car le gouvernement de Macky ne peut pas se lancer dans la traque des supposés biens mal acquis du temps de « l’alternoce », alors qu’à sa tête  trône un "ancien recycleur » qui  en plus serait convoqué pour escroquerie, faux et usage de faux. Cela  pose un réel problème d’éthique et de déontologie. Pour ces raisons, Abdoul MBAYE doit démissionner pour mettre à l’aise le président Macky et la cour de cassation afin qu’il puisse comparaître ce 15 novembre sans que son statut de PM ne pèse sur les débats et les décisions.

Jean Collin SAMBOU

samboujeancollin@yahoo.fr

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16 novembre 2012

CESE

DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL AU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL ET DE L’ENVIRONNEMENT : L’ARNAQUE INSTITUTIONNELLE.

Depuis quelques temps, le constat est que le gouvernement de Macky éprouve des difficultés liées à la gestion de ses  ressources humaines,  l’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’est plus un leitmotiv pour ce gouvernement. A cela il faut noter aussi la gestion partisane  et partielle des sinistrés et enfin le manque de volonté et de courage quant à la prise  de certaines décisions politiques.

 Du massacre de prisonniers Sénégalais en Gambie où le gouvernement a exprimé sa surprise de ne pas être informé par son homologue Gambien (une ruse certainement pour échapper  à l’opinion), au limogeage puis nomination comme ministre conseillère de Mme Aminata NIANE de l’APIX,  en passant par la dissolution du conseil économique et social sont autant de questions qui montrent effectivement que malgré l’alternance alternée, les méthodes restent inchangées.  Après la Déseckisation puis la Démackysation, c’est au tour de la Déwadisation de l’administration et des institutions. La logique  pour nos dirigeants actuels voudrait que tout produit  Wadien – institution ou ressource humaine- soit gommé.  Dans cette déwadisation des institutions, le plus drôle est certainement la réforme du conseil économique et social qu’on a dissout pour mettre en place un autre conseil économique et social et de l’environnement, ce qui me semble être une arnaque institutionnelle.

La dimension environnementale dont il est question dans ce nouveau conseil économique et social n’est en réalité qu’un leurre. Car il ne s’agit ni plus ni moins qu’une manœuvre tendant à placer des hommes appartenant à la mouvance présidentielle, jusque-là peu, mal servis ou pas encore servis dans ce que j’appelle le partage des vautours autour des institutions de la république. L’environnement a était oublié dans la formation du gouvernement de Abdoul Mbaye où en lieu et place d’un ministère chargé de l’environnement c’est un ministère de l’écologie qui lui a été préféré. Est-ce une erreur d’appellation ou une simple confusion ? Je ne saurais le dire. Par contre, ce que je puis dire c’est que quels que soient les nouveaux défis auxquels le gouvernement de Macky fait et doit faire face, il n’est pas besoin de dissoudre puis de reconduire la même institution simplement parce qu’il faut ajouter à cette institution une dimension environnementale.

Soit le conseil économique et social est utile (efficace et efficient) aux sénégalais, il reste, soit il est inutile et dans ce cas il doit être dissout. Par conséquent, si réellement la dimension environnementale est très importante aux  yeux de nos gouvernants, il faut réaménager le ministère de l’écologie en y  intégrant l’environnement et le développement durable. Mieux, Il me semble que mettre en place un Institut Sénégalais de l’environnement et du développement durable (ISEDD) serait acceptable et qui sera composé de spécialistes de l’environnement, du développement durable et de la sécurité et qui aura pour missions :

-          de collecter des données environnementales ou d'intérêt environnemental, dont les risques naturels et technologiques, afin de les traiter et de les délivrer sous forme d'une information fiable concernant l'environnement et utile pour les industriels, les aménageurs et citoyens.

-           D’élaborer pour l’administration des éléments nécessaires à la constitution de l'information environnementale et de réaliser à date régulière  un rapport sur l'état de l'environnement social et économique au Sénégal. A cette occasion, Il réalisera des études tendant à améliorer la connaissance de l'état de l'environnement économique, social, sécuritaire et de son évolution, notamment par l'élaboration d'indicateurs, de modèles de prévision et d'analyses ou contribuera à leur réalisation.

 

 

-          De participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de programmes nationaux, et peut être africains d’observation et de surveillance. Ainsi Il développera et harmonisera les méthodes afférentes au traitement des données, à la construction des statistiques, à la synergie entre la statistique et l'information géographique, à l'élaboration et la production des indicateurs environnementaux et d'indicateurs de développement durable dans les domaines de compétences du ministère chargé de l'environnement.

C’est ainsi que la question environnementale dont il est question pourrait être prise en compte dans toutes ses dimensions et c’est  dans ce cadre qu’elle pourrait à travers certains outils d’aide à la décision donner au gouvernement de plus amples  informations qui puissent l’aider à prendre la décision qu’il faut en matière industrielle, sociale, et surtout en matière de développement durable et de sécurité.

 Le conseil économique et social est une assemblée consultative et la dimension environnementale que l’on veut donner à ce nouveau conseil économique et social ne saurait lui donner plus de légitimité ou de crédibilité, encore moins lui donner de meilleures  attributions. Tant que le mode de désignation de ses membres reste le même que celui du défunt Conseil économique, tant qu’il a les même missions, et tant qu’il reste cette chambre consultative qui a la capacité de saisine, le conseil économique et social et de l’environnement ne serait d’aucune utilité  pour le gouvernement si il n’est pas doter de pouvoir Légiférant et décisionnel.

 

Jean Collin SAMBOU

samboujeancollin@yahoo.fr

 

 

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